Même si je ne l’avouerai jamais, il y a des boîtiers que j’aime bien, notamment parce qu’ils existent en blanc. C’est le cas des Olympus E-PL. Si l’E-PL8 n’avait aucun intérêt sinon esthétique, l’E-PL9 fait sensiblement progresser la lignée. Kawaiiiii !
Les grincheux diront ce qu’ils veulent, mais les acteurs du Micro 4/3 sont littéralement on fire. À la différence près que chez Olympus, les boîtiers sont quand même plus jolis que ceux de Panasonic, même si Osaka ne ménage pas ses efforts ces derniers temps. Après son Pen E-PL8 présenté lors de la photokina 2016 tout à fait décevant (le Pen, pas la photokina 2016… quoique…) puisque simple rafraîchissement cosmétique de l’E-PL7, les ingénieurs d’Olympus ont donc décidé de mettre à jour leur hybride d’entrée de gamme. Une arrivée fort logique puisqu’elle suit à six mois près celle de l’OM-D E-M10 III. Et justement, de ce dernier, le Pen E-PL9 reprend beaucoup d’éléments.
Côté autofocus, on passe donc à un système à 121 points, contre 81 précédemment. Côté électronique, le processeur est le même TruePic VIII que les grands frères. Du coup, côté vidéo, c’est bien évidemment l’arrivée de la vidéo 4K/UHD en 30p qui fait plaisir et confirme que, à part Canon, tout le monde trouve finalement que c’est une bonne idée de mettre de la 4K/UHD à tous les étages. Côté ergonomie, roulement de tambours, les E-PL ont enfin droit à leur flash intégré. Après sa disparition depuis la génération E-PL3, c’estt quand même pas mal ! Et attention, ce n’est pas n’importe quel flash : c’est un « flash fill-in, pour caresser le visage de votre sujet« . Rien que ça. Et c’est pas moi qui le dit, c’est sur le site officiel. Bon, non pas que je sois fan du flash intégré pour ma pratique personnelle, hein, mais compte tenu de la clientèle visée, c’est quand même à la fois plus pratique et esthétique que le gros bitoniau, certes fourni d’origine, à greffer comme une verrue sur la griffe porte-accessoire. Et ça, ça faisait beaucoup de peine à beaucoup de monde.
De manière un peu moins visible, l’E-PL9 hérite aussi des modes créatifs que l’on retrouve depuis longtemps sur les autres hybrides du constructeur, dont les toujours très impressionnants Live Composite ou le focus bracketing. Notez l’arrivée, également, de l’obturateur électronique, qui outre la possibilité d’œuvrer dans le silence total, monte à 1/16000 s. Bien ! La cadence rafale maximale passe à 8,6 i/s (contre 8,5 i/s sur l’E-PL8) mais, bizarrement, le buffer est donné pour 14 RAW et non plus 20 alors que nous restons sur un capteur de 16,1 Mpx, toujours stabilisé sur 3 axes – tous les autre hybrides de la marque sont sur 5 axes. Dans les dernières nouveautés toujours utiles, le Bluetooth vient seconder le Wi-Fi.
À 549 € nu, ou en 699 € en kit avec le zoom M.Zuiko Digital ED 14-42 mm f/3,5-5,6 EZ Pancake, pour une arrivée prévue mi-mars, cet E-PL9. S’il vient logiquement se positionner face au Lumix GX800 de Panasonic, qu’il domine grâce à sa stabilisation et sa meilleure autonomie (on parle quand même de 350 vues chez Olympus contre seulement 240 chez Panasonic), il reste d’avoir bien plus de mal à se frayer une place en face de l’indétrônable Lumix GX80, certes plus ancien mais doté d’un viseur. Surtout que dans le camp Lumix, la vidéo est bien mieux maîtrisée puisque, ah, j’ai oublié de vous le dire : cet E-PL9 filme certes en 4K/UHD 30p… mais se contente aussi 30p en Full HD. Oui, c’est un peu mesquin. Mais bon, il existe en blanc. Et il est tout kawaiiiiiiiii !
Oui, c’était ma minute « blogueuse mode », puisqu’apparemment Olympus trouve que c’est une bonne idée d’être le dernier constructeur à destiner un APN à une clientèle essentiellement féminine. Des fois, il y a des trucs qui me dépassent. Mais heureusement, dans des moments comme ça, heureusement que Freddie est là pour me consoler :
Les grincheux diront que Jeanne d’Arc était littéralement on fire. Giordano Bruno.
Mais les µ4/3 ? Pas littéralement, à moins qu’il y ait encore un incendie de batterie en vue. 😉
#combatpersonnel #jenelacherairien